26 septembre 2021
Les brisures, souvent, font perdre la boussole ;
Mieux vaut briser le bras que briser la parole !
Bien des hommes violents ne sont que « brise-touts »
Ou bien des « brise-fers », voire des « brise-cous ».
Quand le chêne est brisé, le roseau est plié
Et aucun brise-vent ne lui est sûreté.
Papillon qui se pose a ménagé sa branche
Et n'a jamais brisé la plus faible pervenche.
Un cœur jamais brisé n'est pas vraiment un cœur ;
Après être brisé, il garde sa vigueur.
Nos actes sont miroirs qu'on voudrait voir brisés.
Aucun dos n'est brisé d'être trop incliné.
Les brisures de riz sont, dit-on, pour les chiens,
Mais celles de nos truffes ont de fervents soutiens…
La brise de nos plages a de quoi rendre heureux,
Mais la « brise de mer » est un gang dangereux.
Certains font des efforts pour voir « briser la glace ».
Mais se brisent souvent sur une triste impasse.
« Brise-lames », « brise-roches » sont partout efficaces :
Le mur d'indifférence a seul, une cuirasse.
Le tout petit caillou peut briser grande marche.
Aller sur nos brisées est néfaste démarche…
Bon, eh bien, brisons-la ! Et sur ces lourd constats,
Abandonnons la plume et brisons le débat !
Os court :
« Les brisures d'une table de marbre. C'est Dieu qui voulait montrer qu'il donne la mort et qu'il ressuscite, qu'il secoue la terre et la brise et qu'il guérit en un moment toutes ses brisures.»
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