4 janvier 2022
Ainsi peut-on nommer notre situation collective pour nous défendre contre la menace infectieuse du moment. En vérité la cascade inévitable des conséquences entrainées par nos mesures de protection contre SRAS-2. Ouvrir le parapluie, nous n'avons cessé d'en voir pratiquer l'exercice par ceux, les infortunés, chargés d'assurer notre santé. Le parapluie des connaissances scientifiques, et des échappatoires bardés de technologie arrogante, il n'arrête pas tout. On y croit de moins en moins.
Parce que, ce que nous avons fait, et persévérons à amplifier, a des effets décevants pour les décideurs, et des conséquences très délétères ou destructrices à long terme quand elles se voulaient salvatrices. Nous ne faisons que récolter ce que nous avons semé. Sans penser assez à ce que nous mettions en terre en songeant agir de la façon «sanitairement» la plus adaptée possible. Tout procès d'intention, de personne, d'institution ou de courant de pensée est inutile. Dépassé. Stérile. Car tel un château de cartes, et en réaction directe avec ce que nous avons fait, sous nos yeux s'écroule notre beau modèle civilisationnel occidental. Et nous avec. Constat aussi amer que réaliste : les, nos, cerveaux humains se sont plantés. On ne peut le redire assez.
La nature, dit-on, ayant horreur du vide, de cet immense gâchis chaque jour plus évident, nait autre chose que nous ne connaissons pas encore. On peut continuer à vouloir l'ignorer jusqu'à disparaitre avec le monde des vivants. N'est-il pas moins suicidaire de vouloir exploiter au mieux ce que notre cerveau humain a pu laisser de côté pour savoir, enfin, ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut surtout pas, ou plus, s'obstiner à faire ?
Jamais, nous n'avons eu sur le dos aussi crûment une telle responsabilité collective et individuelle. Pas d'autre ailleurs ou ici dont c'est la faute.
Transformer un effet parapluie en un syndrome ombrelle.
Os court :
« Un parapluie ouvert est un beau ciel fermé.»
Xavier Forneret
Les dernières LEM
|