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Une
présentation : |
c'est
angoissant,
c'est couramment
remise en question |
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Alors voilà
: je m'appelle Juliette Goldberg, née en
Egypte, j'ai grandi en France. J'ai étudié
à la Sorbonne, Maîtrise en psychologie.
Je suis installée en Israël depuis
1969, mariée + 2 enfants. J'ai travaillé
surtout dans la recherche en psychologie et maintenant
en médecine à l'hôpital Hadassa.
Depuis toute petite je me racontais des histoires,
puis j'ai écrit pour moi et mes enfants
quelques contes, puis j'ai commencé à
écrire des poèmes, poèmes-portraits
d'abord, puis poèmes divers ensuite. Marc
Arazi a aimé, puis la direction de exmed
a bien voulu me publier, ce dont je les remercie,
tous et chacun. J'espère que d'autres suivront...
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Couleurs
Noir
le manteau d'hiver,
froid désespoir d'hier,
néant où tout se noie,
cloche où les tons se broient.
Gris
le violon qui sanglote,
les vieilles odeurs sures qui flottent,
les rancoeurs molles qui révoltent,
la dépression veule sans porte.
Bleue-espérance
de demain,
sourire de bébé-matin,
un vieux couple main dans la main,
l'amour éternel humain.
15
Décembre 1998
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Dire...?
Des larmes qui hantent,
indépendantes,
qui débordent,
folles hordes,
dire?
Ciel clair bleu,
soleil feu,
air de mer,
rires de pères,
ne pas dire!
Chants de sanglots,
adieux d'une faux,
suicide pourquoi?
jeune âme sans voix,
dire?
Première
tétée,
premier baiser,
amour fou,
rêve bien doux,
ne pas dire!
9 Février
1999
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Le vent
Le vent rapporte
de porte en porte
des légendes lointaines
de claires fontaines,
d’aventures enfantines,
d’anciennes comptines.
Le vent remporte
en feuilles mortes
les chagrins d’amour,
les mortels toujours,
les larmoyants regrets
des fantasmes d’été.
Le vent apporte
toute son escorte
de planètes-frissons,
d’êtres-passion,
de paysages chantants
d’ailleurs différents.
Le vent emporte
en piano-forte,
les souhaits éperdus,
les promesses émues,
des chercheurs
de bonheur.
Juliette Goldberg
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De Juliette Goldberg |
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