|
|
|
Le
chemin
S'enfuir
de soi?
S'enfuir vers quoi?
Fantasques images,
tenaces rivages,
problèmes en pirotechnique,
critiques peu thérapeutiques,
les tensions sans fin,
espoir de demain?
Les rires au feu
soi au milieu?
La peine vagabonde,
les maux noirs abondent.
Dans l'autobus une inconnue
me pose quelques questions menues,
conversation intense,
souvent sympathie dense.
Où est la route
bien loin du doute,
le chemin bienveillant,
celui qui en berçant
en son sein blanc,
un être aimant,
de désespoir trempé
et d'échecs foudroyé,
mène vers un coin bleu
où il sera enfin heureux. |
|
|
Défaite d’amour
Amour déçu
amour déchu,
feu consumé
ou décimé,
les jours sont mièvres,
les nuits sans fièvres,
les yeux ailleurs se tournent
et les corps se détournent,
les voix naguère si douces
s’élèvent en feu de brousse.
Un regard peut tout changer,
malheureux, triste et blessé,
il rencontre soudain le mien
et remue un petit rien,
une goutte de rêve,
une larme de trêve. |
|
Un
temps pour …
C'est le temps des grévistes
des farouches jamais
des éternels guerriers
des dit-idéalistes.
C'est le temps des déprimés,
qui du tréfond de leur gouffre,
dans leur silence pleurent et soufrent,
se sentant bien délaissés.
C'est le temps des opprimés
qui pour quelque obscure raison
sont maintenus en prison
pour se taire à tout jamais.
C'est le temps des enfants blessés,
ceux dans la violence engagés,
ou dans les suicidaires pensées,
car ne se sont jamais aimés.
Y aura-t-il un temps sans haine
où les matins tendus en secours
formeront une éternelle chaine
apportant en cadeau l’amour ?
|
|
|
|
poèmes
précédents |
autres poèmes |
|