De qui souffrez-vous?
retour sommaire                                     La santé est notre affaire à tous

Docteur François-Marie Michaut





DE QUI SOUFFREZ-VOUS?

(Contribution à une métamédecine)




PREFACE

La médecine vit une crise d'identité sans précédent dans sa longue histoire. Cette réalité est rarement abordée ouvertement dans le grand public, et bien peu dans les milieux professionnels de la santé. Voila pourquoi il est important d'exprimer le plus largement possible des éléments de réflexion sur cette crise. Tous les esprits curieux peuvent y trouver leur compte, étudiants, enseignants, professionnels et " décideurs" , et plus largement tous les citoyens qui se sentent concernés par le fonctionnement réel de la santé.La première version de cet ouvrage a été écrite en 1984. Deux extraits ont été publiés dans la prestigieuse revue " Projections , la santé au futur " N°5/6 de septembre 1991 sur le thème " Médecins généralistes : le malaise ". Par la suite cet ouvrage a été publié par les Editions de Santé à Paris en 1992 sous le titre « De qui souffrez-vous ? » et il a fait alors l'objet d'un dépôt légal à la Bibliothèque Nationale.

La version mise ici à votre disposition sur l'Internet en décembre 1998 a subi quelques ajouts importants, notamment en fin d'ouvrage dans les chapitres 7, 8 et 9. La possibilité d'interactivité directe que fournit ce vecteur d'information peut permettre à tous ceux qui le veulent, médecins ou " profanes " en médecine d'engager un dialogue direct hautement souhaitable pour tous.

Edition numérique décembre 1998 révision février 2002.

© Dr F-M Michaut - Expression médicale 1998-2002

AVERTISSEMENT IMPORTANT AUX INTERNAUTES LECTEURS:

Le présent ouvrage est mis gratuitement à la disposition de tous les internautes francophones sur la Toile par son auteur. Dans le respect des règles habituelles de la Netiquette, et des droits internationaux sur la propriété intellectuelle, il est demandé à chaque interlecteur de n'imprimer qu'un exemplaire pour son usage unique. Pour toute reproduction, même partielle, adaptation ou traduction l'autorisation de l'auteur est indispensable.

Index de l'ouvrage

Chapitre suivant

" Je crois que mon rôle est d'essayer partout d'affirmer ce que je crois, à savoir que presque tous les grands problèmes médicaux, en fin de compte, sont des problèmes d'inadaptation aux conditions auxquelles nous sommes confrontés"

RENE DUBOS

( " Chercher"- Stock 1979)

"Aucune question n'a plus d'avenir, aujourd'hui, que la question de l'homme"

RENE GIRARD

( " Des choses cachées depuis la fondation du monde" - Grasset 1978)

INTRODUCTION:

En cette fin de XXème siècle, dans nos sociétés occidentales, peu de sujets passionnent autant les foules que ce qui touche, non pas tant à la santé, mais à la médecine, et, surtout, à la maladie. Le: "comment allez-vous?", ponctuant obligatoirement chacune de nos rencontres, constitue, au delà de la simple formule de politesse élémentaire, une invitation ferme à faire largement état de nos maux les plus divers.

Aucun lecteur consciencieux de journal, quotidien ou périodique, ne saurait échapper à l'inévitable chronique médicale. Les émissions de radio-télévision, dans les oeuvres de fiction, comme dans les magazines et les informations, sont à la recherche permanente des images ou des nouveautés les plus spectaculaires que puissent fournir les grands ténors du monde de la médecine, promus, eux-aussi, au rang de vedettes.

Enfin, si, plus prosaïquement, l'on se sent une oreille de badaud, on ne peut qu'être frappé du nombre de conversations concernant la santé, dans les magasins, les lieux publics, les transports collectifs, quand il est encore socialement admis d'y parler, ou même les bureaux et autres lieux, dits de travail.

 

Pour répondre à ce fabuleux appétit, s"est mise en place une véritable armée de professionnels de la santé de tout poil: médecins, spécialistes de tous ordres, bénéficiant d'outils technologiques de travail de plus en plus précis et coûteux, auxiliaires médicaux et para-médicaux, hôpitaux gigantesques et industrie pharmaceutique impressionnante.

Tout ceci à un point tel que tous nos économistes de la santé nous préviennent, depuis plusieurs années: le coût des soins médicaux augmente de façon exponentielle, et dépassera bientôt les capacités financières de nos sociétés.

Les révisionnistes nous disent solennellement que si la santé n'a pas de prix, elle a un coût, et qu'il faudra, dans les années à venir, effectuer des choix particulièrement difficiles, et certainement douloureux

Choisirons-nous, par exemple, de multiplier le nombre des greffes d'organes, ou de continuer à faire rembourser par les organismes sociaux les méthodes contraceptives? Qui effectuera ces choix, sur quels critères? Au delà de ces interrogations immédiates, purement comptables, se profile une question essentielle: le marché de la maladie a permis que se mette en place une puissante industrie, dite de la santé. Celle-ci atteint-elle son objectif: moins de souffrances et une meilleure qualité de vie pour chacun, ou, comme le suggère Ivan Illich (1), ne constitue-elle pas, elle-même, un remarquable système auto-entretenu, en créant, en toute bonne conscience, une grande partie des maux qu'elle traite à grand prix?

Débat de société inévitable, qui ne saurait cependant être engagé, au delà des prises de position passionnelles actuelles qu'à la lumière de travaux d'évaluation des soins méthodologiquement corrects Or, si la littérature médicale mondiale regorge de travaux de haute qualité sur les aspects réputés sérieux de la maladie, elle est d'une très curieuse discrétion pour nous aider à prendre position dans les choix de ce futur immédiat.

Puisse ce travail simple de recherche, effectué par un homme qui oeuvre chaque jour sur le terrain de la pratique de la médecine générale depuis plus de vingt ans apporter sa modeste contribution.

L'organisation de la médecine en France, peut-être faut-il le rappeler aux lecteurs non médecins, est pour le moins paradoxale. Pour des raisons liées à l'histoire scientifique et sociale, depuis un siècle, la fonction médicale, telle que pouvaient la décrire Balzac et Flaubert, a formidablement évolué. D'abord exclusivement libérale et polyvalente, la Première Guerre Mondiale, tuerie sans précédent dans l'histoire humaine, lui a fait cadeau du développement spectaculaire de la chirurgie..Au cours des cinquante dernières années de multiples spécialités médicales, chirurgicales, obstétricales, biologiques, radiologiques ont vu le jour, dans une course incessante, et fructueuse, vers de plus en plus de savoir, et de pouvoir, dans des domaines d'action de plus en plus restreints.

 

Ce mouvement de balkanisation de la médecine a été amplifié par la réforme des hôpitaux de Robert Debré (2), en 1958, créant un puissant corps hospitalier à plein temps, avec une triple mission de soins, de recherche et d'enseignement. Les Centres Hospitaliers Universitaires sont ainsi devenus, au fil des années, les temples incontestés de la science médicale.

Parallèlement, depuis 1945,l'exercice médical libéral traditionnel a été profondément modifié par la quasi généralisation du remboursement des honoraires médicaux par les caisses de sécurité sociale. L'activité médicale a alors connu un accroissement extraordinaire, qui a duré jusqu'à la fin des années 60. La santé était entrée, de plain-pied, dans la société de consommation; comme n'importe quelle marchandise. Dans cette optique, la sécurité sociale, devenue l'employeur de fait des médecins, a accepté que des spécialistes, dûment reconnus par les autorités médicales, consacrent exclusivement leur exercice à un type particulier de malades: enfants, mal voyants, malades mentaux etc... Cette ère des spécialistes libéraux, bénéficiant à la fois d'honoraires plus avantageux, et de conditions de travail plus faciles, se poursuit encore. Ils constituent près de la moitié du corps médical actuel.

Un autre phénomène récent est celui de la pléthore des praticiens. Le nombre des médecins en exercice a, à peu près, triplé en vingt ans. La recherche de nouveaux débouchés, en particulier du côté de ce que l'on a coutume d'appeler du mauvais terme de "médecines douces" est une nécessité vitale pour beaucoup de jeunes confrères.

Et la médecine générale, que devient-elle dans tout cela? Bien que plus de cinquante mille professionnels l'exercent chaque jour en 1990, dans toutes les villes et les villages de France, elle n'a toujours aucune existence légale, et ne se définit que par des critères négatifs (3). Est réputé généraliste, aux yeux des pouvoirs publics et des organismes sociaux, tout Docteur en Médecine qui ne peut se prévaloir d'un Certificat d'Etudes Spéciales délivré par l'université.

La formation de ces praticiens, malgré la récente et timide mise en place d'un troisième cycle spécifique de Médecine Générale, au contenu incertain, reste confiée, de droit, aux seuls professeurs universitaires hospitaliers. Or l'évolution de la médecine a fait d'eux tous des super spécialistes, dans un domaine de plus en plus "pointu", où ils excellent.

 

Il serait tout à fait impensable qu'un seul d'entre eux puisse consacrer une partie de son effort de recherche à une activité qu'il n'a jamais lui-même pratiquée. Autre chose est d'être entouré en permanence de l'environnement humain et technique sécurisant de l'hôpital; et de faire face, seul, à des malades dans leur milieu habituel de vie, quand des décisions importantes doivent être prises, sans partage possible. On pourrait caricaturer la situation actuelle en imaginant que l'apprentissage de la conduite des paquebots est confiée à des virtuoses du pilotage des avions de ligne, sous le prétexte qu'il s'agit, dans les deux cas, de transporter des passagers d'un point à un autre, dans les meilleures conditions de sécurité. Il y a là de quoi faire hésiter l'utilisateur potentiel le plus audacieux des transports maritimes.

Il est curieux que les associations de consommateurs, volontiers friandes des affaires de santé (4), ne se soient jamais avisées de cet état de fait Les jeunes diplômés, exclusivement formés à la médecine hospitalière spécialisée, car, rappelons-le, il n'existe pas encore une seule chaire de médecine générale dans les Centres Hospitalo Universitaires, n'ont d'autre possibilité, quand ils ne peuvent pas, ou, plus rarement, ne veulent pas se spécialiser, que se s'installer comme médecins généralistes.

 

C'est alors, et alors seulement, qu'ils apprennent, comme nous l'avons tous fait, leur métier réel. Les malades qu'ils rencontrent ne sont plus du tout ceux qu'ils ont vu à l'hôpital. A chacun d'inventer, avec plus ou moins de bonheur, sa propre technique de travail, en tentant de faire cadrer le savoir théorique acquis durant huit ans d'études supérieures avec une pratique dont personne ne leur a jamais parlé.

Tout médecin généraliste est un autodidacte, qui fait ses armes, pendant plusieurs années, sur le dos de sa clientèle. Situation pénible, difficile et... dangereuse, pour le praticien, comme pour ceux qui n'ont jamais mieux mérité leur nom de patients. Mais Esculape, semble-t-il, malgré le manque de foi évident de ses modernes prêtres, continue de veiller au grain, car, en général, cette phase initiatique sauvage se passe sans catastrophes trop marquantes

Si, individuellement, ce type d'immersion brutale dans le bain professionnel reste accepté, on ne peut, avec Valingot, défenseur convaincu de la médecine de l'homme total, que déplorer que lorsqu'un généraliste meurt, c'est une bibliothèque qui disparaît.

 

Guy Scharf, généraliste et promoteur d'une formation médicale continue de qualité, faite par et pour des praticiens, avec une véritable pédagogie pour adultes, aimait insister sur les distinctions qui doivent être faites dans ce que l'on appelle le savoir. Le savoir théorique, indispensable, est celui qui est enseigné dans les ouvrages scientifiques et les cours magistraux. Il constitue l'objet quasi exclusif des études médicales actuelles; et il est inutile d'insister sur sa nécessité impérieuse. Le savoir-faire, lui, abandonne le domaine purement théorique pour la maîtrise des gestes techniques et des "recettes" du métier. C'est ce que l'on peut nommer le côté artisanal de la pratique. S'il est parfaitement au point pour tous nos confrères spécialistes, dûment dressés par leurs maîtres hospitaliers, il reste tout à fait aléatoire et hétéroclite en médecine générale, où il est le fruit de la curiosité et des rencontres de chacun. Au delà de l'indispensable maîtrise théorique et technique du métier peut s'épanouir un autre savoir: celui du savoir-être, qui permet d'utiliser au mieux toutes les capacités de l'homme médecin en recherche permanente d'un exercice médical de meilleure qualité.

Pour rester plus réaliste, il faut être pleinement conscient que pendant trente cinq ou quarante ans, le médecin généraliste a tendance à vivre sur son acquis initial, en passant à la moulinette de ses défenses professionnelles et, personnelles, les nouveautés diagnostiques et thérapeutiques. Le système actuel de rémunération à l'acte, il faut bien le dire, est un encouragement objectif à un exercice aussi stéréotypé et répétitif que possible. Plus on effectue d'"actes", plus on gagne d'argent, quelque soit le contenu de chacun d'eux.

 

Faut-il alors s'étonner que la médecine générale ait tant de difficultés à se constituer en une discipline autonome, au lieu de rester ce que Rosowski appelle une praxis? Beaucoup de pays étrangers, comme la Suisse, par exemple, conscients de la nécessité d'une formation correcte des généralistes, et de l'existence de lieux particuliers de recherche, n'ont pas hésité à fonder des chaires de médecine générale, confiées à des omnipraticiens.

Malgré les efforts constants de groupes privés comme la Société Française de Médecine Générale, l'Union Nationale des Associations de Formation Médicale Continue, la SFTG etc ... ou de certaines revues de presse comme "Le Généraliste", notre pratique ne parvient pas encore à se doter du moindre support théorique.

 

Personne, en l'absence de travaux épidémiologiques élémentaires ne peut encore répondre à des questions aussi simples que: Qu'est-ce qu'un médecin généraliste? A quoi sert-il? Qui vient le voir, pourquoi, et avec quel résultat ?

Tel est, rapidement brossé, l'état des lieux de la médecine générale, tel qu'il était au début des années 90. Presque 10 ans après, son intérêt "historique" n'est pas négligeable. Résultat, provisoire, souhaitons-le, de multiples facteurs culturels, historiques, scientifiques, sociaux et ... économiques. Cette vision, purement subjective, que certains trouvent peut-être un peu pessimiste, n'a aucun besoin de s'appuyer sur l'existence de je ne sais quel complot d'un lobby occulte pour maintenir toute une profession en état de sous- développement culturel chronique. Il est certain que la médecine générale n'est que la peau de chagrin de ce qui reste des problèmes de santé quand toutes les spécialités prennent énergiquement en main le domaine d'action qu'elles ont pu conquérir par leurs travaux. C'est tout.

Sous peine de disparaître rapidement, les médecins généralistes doivent faire l'effort de faire connaître, de l'intérieur, leur métier, à tous ceux qui s'intéressent aux problèmes de santé, ou plus généralement de société. Voila donc réglée, semble-t-il , la première question qui pourrait être posée: "D'où parlez-vous, et au nom de qui ?" Si quelques confrères veulent bien approuver certains de ces propos, ce serait avec joie , bien-sûr ; mais il n'y a ici aucune ambition de parler au nom de quelque groupe de la profession médicale que ce soit.

La méthode proposée pour ce voyage en terra incognita de médecine générale est bien classique depuis les publications historiques de Freud. Nous partirons systématiquement d'observations aussi simples que possibles de malades réels, dont seront seulement modifiés les éléments biographiques qui permettraient éventuellement de les reconnaître. Cela va de soi.

La pratique généraliste étant tellement vaste, il semble que le plus intéressant, pour ce travail de recherche, est d'envisager non pas les domaines où la science médicale est parfaitement à l'aise, c'est-à-dire les aspects somatiques de la maladie, mais ceux où elle est beaucoup plus discrète, ou franchement en échec.

Il s'agit donc de parler uniquement de ce qui concerne les aspects relationnels de la pathologie tels que nous les vivons chaque jour en omnipratique, où, en permanence, se croisent et s'entrecroisent les fils de ce qu'il est convenu d'appeler le somatique et le psychique, le corps et l'esprit, pour reprendre une dichotomie encore très utilisée.

Entraînés par ce que nous apprennent les malades eux-mêmes, nous pousserons aussi loin que possible nôtre réflexion, non seulement sur ce qu'est, ou n'est pas, cette chose mystérieuse : la maladie, mais en chemin, nous nous interrogerons en permanence sur la personne même de ceux qui souffrent, et enfin sur la fonction éventuelle des troubles pathologiques dans les relations des hommes entre eux. La maladie n'est pas seulement une " panne " qu'il faut vite réparer. C'est beaucoup plus et autre chose que cela.

Bien entendu, quelques repères théoriques aideront notre cheminement. Personne d'un peu initié à ces questions ne s'étonnera d'y voir figurer les noms de Selye et de Balint, inventeurs respectivement de la notion de stress et de l'utilisation du remède médecin en pratique courante. Certains seront déjà un peu plus surpris des références aux théories californiennes de la communication (5), et à la pratique de la thérapie familiale systémique. La plupart des lecteurs, enfin, risque de découvrir, avec un certain étonnement, l'éclairage très particulier que peuvent donner à la médecine générale les travaux de recherche de René Girard et Jean-Michel Oughourlian. (6).

Cependant, conscients du danger qu'il y aurait à vouloir absolument faire de cette théorie une clef universelle dans un quelconque nouveau système de pensée en "isme", nous irons ensemble à la recherche d'une compréhension de la maladie du même type dans des médecines traditionnelles, pour tempérer tout enthousiasme excessif. Les tradipraticiens africains chers à l'Organisation Mondiale de la Santé viendront nous y aider .

Cette vaste réflexion, étayée sur le seul matériel de recherche disponible pour un praticien , celui de sa pratique médicale, n'est pas cependant un simple exercice de style . Car elle souhaite aussi ouvrir des perspectives d'action fructueuses utilisables dans le domaine de l'éducation, comme dans celui de la prévention des maladies des hommes.

Où il faut bien le dire, les modèles théoriques sont de la plus

grande pauvreté jusqu'à ce jour, alors que les ambitions affichées sont grandioses.

Ce travail constitue aussi une étude sur les troubles dont souffre si cruellement notre médecine. Notre médecine est malade, il faut le reconnaître. Elle aussi a besoin de sa propre médecine. Et cette médecine de la médecine, nous la nommons ici la méta-médecine, et c'est elle qui soustendra tous nos propos.

retour en haut de page

index de l'ouvrage

chapitre suivant

 

Références :

(1) Ivan ILLICH Nemesis médicale ( Seuil ) 1972

 

(2) Robert DEBRÉ L'honneur de vivre (Hermann Stock)1974

 

(3) MÉDECINE GÉNÉRALE ET SANTÉ, principes et perspectives février 1986, Mouvement d'action des généralistes BP 541 12005 Rodez

 

(4) Henri PRADAL Le marché de l'angoisse Seuil 1977

 

(5) Paul WATZLAWICK,John H WEAKLAND Sur l'interaction (Seuil) 1981

 

(6) René GIRARD Jean-Michel OUGHOURLIAN, Guy LEFORT Des choses cachées depuis la fondation du monde (Grasset) 1978

Index de l'ouvrage

Chapitre suivant