G 20

14 novembre 2011
Jacques Grieu
lui écrire

Des affres de l'euro, ce G20 me convainc,
Quand je vois sur sa planche tout ce qu'il a de pain !
G20, L20, B20, est-ce une foire aux vingt
Qui oblige chacun à verser l'eau au vin ?
Tous les grecs seraient donc de mauvais citoyens,
Bien loin du souvenir laissé par leurs anciens ?
Dans le port du Pirée flottent des pots de vin ?
Le beau plan pour la Grèce aura-t-il été vain ?

Le grand Pape Andreou ne serait qu'un coquin ?
Qui d'un revers de main ruinerait le Machin ?
Sans avertir ses pairs, voilà qui est mesquin,
Qu'il ne peut accuser d'avoir été radins.
Il n'a pourtant pas l'air d'un vilain assassin !
Plutôt d'un gentleman poète ou écrivain …
A-t-il trop entendu les grecs crier j'ai faim ?
Et n'est-il dans le fond, qu'un homme trop chauvin ?

Même si, au G20, bien sûr, jamais n'y vînt,
Ces interrogations m'obsèdent en refrain.
Je voudrais me vieillir pour voir ce qu'il advint ,
Et si, de cette crise, on va sortir, enfin !
La lie faudra-t-il boire si tiré est le vingt ?
Cette fois on dirait que tout le monde au bain
Doive se prendre en main et sonner le tocsin.
La crise se précise, se sent au quotidien.

S'il ne faut plus compter sur les américains
Qui sont dans le potage et donc ne peuvent rien,
Jamais le bel euro n'ira choir au ravin
Puisqu'on a le yuan qui y mettra du sien.
Un pays communiste au secours qui nous vient,
Voilà qui de nos jours ne manque pas de chien !
Avaler des couleuvres, il nous le faudra bien.
Puisque nos pauvres caisses n'ont plus un seul rotin !

Hercule en avait douze et nous en avons vingt
Les travaux du G20 ne peuvent rester vains,
Et il saura sauver tous nos fonds souverains ( ?)
Qu'importe notre ivresse où l'on a le G20
L'eau potable française, on sait que c'est le vin !
Boirons nous du vinaigre ? Aucun français n'y vînt !
Peut-être un bon vingt blanc ? C'est débat cornélien !
On les compte à la main, ceux qui jouent les devins…

 

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Retrouver la confiance

 

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Os court : « Ces deux mots fatals : le Mien et le Tien.»
Miguel de Cervantès
Cette lettre illustre notre Charte d'Hippocrate.
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