Je me garderai bien de me moquer des Sceaux,
Car la loi est un puits dont le sage est le seau.
D'ailleurs c'est bien l'élan qui initie le saut ;
Axel ou bien salto ne sont pas pour les sots.
L'amour rend sage un seau ? Il rend sot bien des sages !
Ce n'est pas à ses sceaux qu'on juge le mariage.
Si les liens de l'hymen sont des sceaux périlleux,
Ils font chuter de haut ou bien l'un ou les deux.
La critique des sots est l'encens des génies,
Mais le sceau du génie, souvent les sots le nient.
Quand le saut du secret s'applique au sot de puce,
Cherchons le sceau à glace par peur de l'infarctus…
Rendre un sot très savant est voué à l'échec :
Dieu a donné le lait, mais pas le seau avec.
Un sot savant est seau plus qu'un sot ignorant,
Mais s'il sait le latin, ça se voit moins qu'avant.
Ce n'est pas la télé qui rend les gens si seaux,
Plus sonore, elle rend la bêtise et ses maux.
On ne juge pas l'âne à voir comment il saute,
Mais au sot de la haie, on peut juger s'il faute.
Les obsédés sexuels sautent-ils les repas ?
A la sotte question, je ne répondrai pas.
Savoir sauter les pages est-il bonne lecture ?
C'est là question de saut qui casse l'écriture !
Quand c'est au seau du lit que je saute à pieds joints,
C'est le sot hygiénique où je fais mes besoins.
Pardonnez ces propos d'un seau de bas étage …
Le sage chez les seaux paraît sot chez les sages !
Les sots pour le passé, les sages le présent,
Et les fous l'avenir : et les sceaux se taisant ?
C'est donc que la mémoire est esprit d'artichaut,
Qu'il n'y a que les sceaux qui préparent au grand seau. |