Au moindre coup de blues, mes souvenirs émergent.
Sous leurs coups de boutoir, leurs à-coups me submergent.

Tout à coup, j'ai douze ans ; sur le coup de dix heures,
Pendant que maman coud, un coup d'œil extérieur :
Ça me prend tout à coup, comme un vrai coup de foudre ;
A la pêche, il me prie, plus qu'à regarder coudre.
J'aime la pêche au coup, celle qui vaut le coup
Mieux qu'un coup de filet, elle en séduit beaucoup.
Il faut tenter le coup, faire des coups d'essai,
Coups de tête ou de dés, il faut bien se lancer.
Ce sont les premiers coups qui gagnent les combats,
Toujours le coup de maître attaque en coup d'éclat.
Regarder en arrière amène un cou tordu,
Ma bride sur le coup, n'est pas cou défendu.
Il faut avoir le coup, un coup de patte adroit,
Savoir tenir le cou après le coût d'envoi.
Il n'est nul coup de frein, coup de barre ou de pompe
Qu'un gros coup de torchon à tous cous n'interrompe.

Si les quatre cents coûts furent mes coups de fouet
Les grands coups de collier, jamais je n'ai renié.
Les coups de main s'oublient mieux que les coups de pieds,
Mais des cous de Jarnac, les coûts purs m'ont brouillé.
Je ris couci-couça avec des hauts le corps,
Et mélange coûts sains avec des coups du sort !
D'un soudain coût de chance, on n'est pas à l'abri,
Ni du coup de poker, ni de la loterie.
Une grêle de coûts s'abat sur le pays :
C'est un nid de coûtcoûts, c'est une épidémie !
Au moindre coup de vent tous ces coup-là s'envolent.
Le vaccin anticoût ne sera coup de bol.
Si le coup de la vie devient coût de massue,
Il faut crier casse-cou, c'est comme une sangsue.
Prendre jambes à son coup, n'est pas la solution
C'est en coups de balai que ces coups vains iront.

De ces coups de marlous, craignons le contrecoup,
Que les Français n'arrivent à joindre les deux coûts !
Coûts d'état, coups de gueule évitons ces impasses,
Pour que ces mauvais coûts ne soient le coût de grâce.