La France passe au rouge, est en mauvaise passe,
Et de dame croissance, on voit qu'elle se passe.
Nos politiques suent et même se surpassent,
De promesses en promesses, on sent bien qu'ils s'angoissent,
Que loin de progresser nous faisons du surplace,
Et que leurs certitudes tour à tour passent à l'as.
Et pourtant ses records, le chômage dépasse !
Par le chat d'une aiguille, il faudrait que tout passe …
L'impôt ne passe plus comme lettre à la poste :
On passe sa colère en de justes ripostes,
Mais on est dans l'impasse et ça ne passe pas !

Il faudrait passer outre et qu'on passe par là ?
Passer du coq à l'âne est faire diversion,
N'est que « passer muscade » alors sans solution.
Que les maisons de passe on remette en question,
De notre PIB ne fera un champion.
Quand l'heure est arrivée, aucun passage à clous
Ne nous protégera du vilain loup-garou.
Un jour il faudra bien que paresse se passe,
Il faudra qu'on y passe, au courage efficace.

Politique est passe-temps de ceux qui ne font rien ?
La caravane passe, on n'entend pas les chiens…
On passe sous silence une dette qui croît,
En passant la parole à des langues de bois.
Des taxes et des impôts, c'est la grande débauche,
On nous passe à tabac ; on passe l'arme à gauche !
Comme passe-lacets on voit nos comptes raides,
Et aucun mot de passe en banque ne nous aide.
Quand l'asphyxie fiscale use le capital,
Tout lasse et puis tout casse en passe-droit légal.
Alors, on passe « au noir », las de vider nos bourses :
Quand le fleuve est trop large, on le passe à sa source !

Faut-il un passeport demander aux préfets,
Pour fuir à l'étranger des taxes les méfaits ?
A l'euro rien ne sert de passer des savons ;
Le « passe à ton voisin » ne donne rien de bon.
Passer entre les gouttes, on ne peut l'espérer :
Où le loup est caché, c'est là qu'il faut frapper.
Le temps vient, le temps passe et jamais ne repasse.
Le bol on en a ras, des tours de passe-passe !