Voici dabord pourquoi et comment je propose
le TCSM ( taux de contribution sociale maximum ) pour
une réforme indispensable des prélèvements
obligatoires en France.
Je ne fais partie daucune chapelle politique ou
syndicale, mais jai vécu en France plus
de trente ans dexpérience de création
et de gestion de PME ( petites et moyennes entreprises,
ndlr) innovantes. Endurant les handicaps et les contradictions
du système jai développé
une vision personnelle de ce qui fait problème
et des aménagements souhaitables.
Vous trouvez logique que l'impôt sur le revenu
soit plus important si vous gagnez beaucoup d'argent,
et d'en être exonéré si vous en
gagnez trop peu. C'est de bonne justice sociale et parfaitement
logique, car on ne peut demander aux gens plus d'argent
qu'ils n'en gagnent et il faut bien laisser de quoi
vivre. Mais, les impôts ne sont pas nos obligations
les plus importantes, la plus grande partie des prélèvements
obligatoires français est constituée de
charges demandées pour chaque travail déclaré.
Les charges sociales, (qui ne sont pas des impôts),
sont plus importantes que la somme de tous les impôts
(plus importantes que l'addition de l'impôt sur
le revenu, de l'impôt sur les sociétés
et de la taxe à la valeur ajoutée). C'est
donc au niveau de ces charges que se joue l'essentiel
de notre organisation nationale et de son efficacité.
Compte
tenu de l'importance de ces contributions, on s'attendrait
pour le moins à ce qu'elles soient demandées
avec autant de justice et de discernement que l`impôt.
Il semblerait logique que l'on ne demande pas, aux entreprises
comme aux gens, plus de richesse que ce qu'ils produisent
et, également, qu'on laisse une place convenable
aux salaires. Pourtant, avec les charges sociales, les
choses sont tout à fait différentes :
ce n'est pas la richesse créée qui établit
l'importance des contributions, c'est la présence
de salariés, même si l'activité
rencontre des difficultés ou s'avère peu
rémunératrice. Pour survivre, une entreprise
qui rencontre des difficultés à payer
ses contributions obligatoires sera tentée de
faire pression sur les salaires, car chaque euro de
salaire net en moins lui permettra d'économiser
près de deux euros pour payer ses autres charges.
Si c'est impossible, il lui faudra alors rapidement
licencier pour sauver ce qui peut encore l'être.
Par contre, une entreprise florissante, qui produit
avant tout avec des automates, ne payera que très
peu de nos principales contributions.
Ce manque de relation entre les contributions et les
possibilités éventuelles de les payer,
qui sont très différentes suivant les
situations et les secteurs, explique, qu'en France,
nous détruisions systématiquement les
activités modestes exercées avec de la
main-d'uvre.
Le TCSM, Taux de Contribution Sociale Maximum, propose
une nouvelle règle innovante pour déterminer
plus justement et plus clairement les situations où
les allégements sont justifiés et nécessaires
pour ne pas détruire les activités fragilisées.
Chaque fois que les prélèvements demandés
seront supérieurs à un certain pourcentage
de ce qui reste après avoir payé les salaires
nets, lentreprise sera exonérée
de lexcédent. Cela laissera beaucoup plus
fréquemment les moyens pour faire face aux autres
charges. En limitant les prélèvements
de ces seules entreprises on économise alors
des budgets d'aide à l'emploi actuellement gaspillés,
budgets qui seront employés à maintenir
tous les avantages sociaux des salariés des entreprises
partiellement, ou même un temps totalement, exonérées.
Ainsi avec le TCSM personne ne perdra rien et l'on fera
d'importantes économies d'assistance, mais il
deviendra alors infiniment moins périlleux d'entreprendre
en France et cela sans coût réel pour la
nation. Beaucoup dactivités nouvelles,
jusqualors impraticables, pourront être
créées tout en laissant une place convenable
aux salaires des employés.
Comme dans les pays qui connaissent le moins de chômage,
les cotisations seront dues lorsquon réussit
à gagner de largent, et non dès
quon essaye den gagner. En cas de développement
de ces activités, elles cotiseront immédiatement
comme les entreprises actuellement viables.
Avec le TCSM nous pourrions tous convenir qu'il est
absurde, et finalement très coûteux, de
continuer à demander aux petites activités,
aux activités en création comme aux activités
menacées, plus de valeur qu'elles ne peuvent
en produire, car alors, on anéantit sans percevoir.
L'accord de tous pourrait s'établir, car, nous
l'observons tous, le système actuel détruit
beaucoup d'initiatives intéressantes pour la
nation comme pour les travailleurs qui les animent.
Or personne n'a rien à gagner à la disparition
de ces activités modestes, sauf des coûts
d'assistance, et, avec l'avènement d'un TCSM,
tous conserveraient l'ensemble de leurs acquis sociaux.
(*) Pour en savoir plus, consulter le site http://www.tcsm.fr/
ou écrire à lauteur : tcsm@tcsm.fr
NDLR : Comme l'Internet est le moyen idéal
pour le faire, il ne faut vraiment pas s'en priver,
ami lecteur. Si ce texte vous touche, vous plaît,
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à l'auteur.
FMM, webmestre.
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