"oublie ta conscience, ce n'est qu'un appendice !"
L'un des implants psychiques (2) les plus destructeurs du Parc-de-la-pensée de notre société - illustré en haut de cette page - nommons-le l'implant roi. C'est, sans aucun doute, celui qui veut nous interdire de répandre une idée. Celle, au premier abord assez étonnante, que nous pourrions configurer notre futur dans le présent au moyen de notre conscience. Autrement dit par le simple effet de nos pensées ou de nos émotions.
À cette idée, la pseudo-science médiatique - s'alignant sur la science matérialiste - oppose la notion ( fausse ) selon laquelle nos pensées et nos émotions seraient exclusivement produites par notre cerveau (3). L'activité de ce dernier serait déterministe car purement mécanique. Il s'ensuit qu'il n'y aurait plus aucune place pour une action responsable de notre conscience. Le libre arbitre serait totalement illusoire. Sauf, remarquez-le bien, lorsqu'il s'agit de nous culpabiliser, c'est à dire de responsabiliser négativement notre conscience (4). Il y aurait donc une exception à la règle du libre arbitre pure illusion. Mais cette exception ne serait valable qu'à l'intérieur du Parc-de-la-pensée. Parce que là, il est nécessaire que nous croyions pleinement en notre libre arbitre afin de pouvoir être responsabilisés. Mystérieusement, à l'extérieur du Parc, notre libre arbitre redeviendrait illusoire, car, en franchissant les limites de cet enclos, nous ne serions plus que des déviants ayant un problème mental. Si, si, c'est la pseudo-science médiatique qui nous le dit. En toute logique, cela s'appelle : << le monde à l'envers >>. Celui où les prisonniers sont libérés grâce à leurs implants et où les échappés du Parc sont prisonniers de la maladie qu'on attrape sans implant.
Précision importante. Les prisonniers du Parc se rendent malades eux-mêmes et on leur donne des médicaments pour les traiter. Les échappés sont en bien meilleure santé sans aucun médicament car ces derniers entretiennent la maladie. Les médecins connaissent très bien chez leurs malades, et craignent de plus en plus, ces pathologies iatrogènes.
Entre pseudo-scientifiques plus sérieux, on sait bien que cette histoire de libre arbitre à l'intérieur du Parc ne tient évidemment pas la route. C'est alors l'idée même que nous puissions avoir une once de libre arbitre où que ce soit qui est purement et simplement niée. Mais faute d'arguments, elle n'est plus combattue que comme uniquement émotionnelle. Tel est cet implant psychique roi, celui dont nous sommes tous plus ou moins équipés. Sauf les déviants comme moi qui ont réussi à s'en débarrasser ou à le désactiver. Les autres sont bien mal en point avec leurs illusions entretenues. Heureusement pour la quiétude de ces prisonniers, la règle de l'implant roi dit que c'est l'inverse.
Ouf, le Parc-de-la-pensée est rassuré.
( à suivre...)
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Notes :
(1) Philippe Guillemant est un physicien français diplômé de l'Ecole Centrale Paris et de l'Institut de Physique du Globe. Il possède un Doctorat en Physique du Rayonnement et une Habilitation à Diriger des Recherches. Il est l'auteur de nombreux brevets et publications dans le domaine du chaos, des réseaux de neurones et de l'intelligence artificielle. Il est le fondateur de deux entreprises de technologies innovantes licenciées par le CNRS (Synapsys et Uratek) ce qui lui a valu plusieurs distinctions dont le Cristal du CNRS. En complément de son activité technologique, il mène aujourd'hui une recherche plus fondamentale visant à mettre en évidence les limites du chaos déterministe et à réviser notre conception classique de l'espace-temps, notamment ses dimensions. (source : www.doublecause.net )
(2) NDLR : Tels ceux des greffes d'organes, ces « implants psychiques » sont les conceptions de notre réalité qui nous sont imposées d'autorité depuis l'école par les institutions scientifiques et culturelles. Noter leur position sur un panneau indicateur bleu sur le schéma en haut de page du Parc-de-la-pensée.
(3) NDLR : Les neurosciences ne nous apprennent rien qui puisse valider cette croyance de cerveau-sécréteur.
(4) NDLR : Comment ne pas songer à toutes nos campagnes dites de prévention ?
Os court :
« Le libre arbitre est l'alibi de Dieu. »
Jean Cocteau